Paroles et musique originales | Bourvil |
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Titre original | Les haricots |
NdlR : Parfois, le langage des fleurs est encore plus universel que le westron. |
On doit chanter ce que l'on aime
Exalter les touches divines
C'est pour cela qu'en un poème
Je vais chanter les alfirin
Alors qu'un roi de Rohan mort
Repose sous la terre fine
Ah qu'il est doux quand vient l'aurore
De voir semer les alfirin
Et puis un jour crevant la terre
De ses délicates racines
Part une tige singulière
On voit pousser les alfirin
Lorsque les mallos sont éclos
Loin de toute brise marine
On peut voir, ô charmant tableau,
Fleurir les blanches alfirin
Plus tard du Gondor au Rohan
De pieux travailleurs qui s'échinent
A l'entretien de ces doux plants
Courbés devant les alfirin
Mais ces attentions délectables
N'arrêtent soldats ni machines
Et la guerre est bien redoutable
Pour les fragiles alfirin
Et lorsque vient leur dernière heure,
Quand le vagabond les piétine,
A chaque fois le mort les pleure
Car c'est la fin des alfirin