Dates | 3117 - 3319 2A 3255 - 3319 2A : dernière Reine de Númenor |
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Race | Hommes |
Groupe | Númenóréens |
Signification | Dame Joyau (quenya) |
En adûnaïque | Ar-Zimraphel1) |
Père | Tar-Palantir |
Époux | Ar-Pharazôn |
Homonyme | Míriel, la mère de Fëanor |
Référence(s) | Silm. Ak |
« Et pour finir la grande lame, froide et verte et panachée d’écume, escalada les terres et prit la Reine en son sein, Tar-Míriel, plus belle que l’argent, l’ivoire ou la nacre. Trop tard elle voulut gravir les rudes pentes du Meneltarma jusqu’au lieu saint ; car les eaux la rattrapèrent, et son cri se perdit dans le hurlement du vent. » — Le Silmarillion — Akallabêth
ée en l'an 3117 du Deuxième Âge, Míriel était la fille unique de Tar-Palantir, Roi de Númenor. Lorsque celui-ci mourut, Míriel fut épousée de force par Pharazôn, son cousin, au mépris des lois de l'île, et celui-ci devint Roi en lieu et place de Míriel. Lors de la Submersion, elle tenta de trouver refuge sur le Meneltarma, mais la mer l'emporta avant qu'elle ne puisse atteindre le sanctuaire d'Eru, au sommet de la montagne.
Dans quelques brouillons, apparemment écrits après la rédaction de l'Akallabêth, l'histoire de Míriel est radicalement différente : elle y est « une femme de grande beauté, plus petite […] que l'étaient la plupart des femmes de ce pays, et ses yeux étincelaient », fiancée à un certain Elentir, frère d'Amandil, qu'elle abandonne après être tombée amoureuse de Pharazôn, qu'elle épouse de son plein gré. Tolkien semble avoir rejeté cette version de l'histoire peu après l'avoir élaborée. (HoMe XII, p. 161 - 163) |