NdlR : Gollum en acrostiche vu sous tous ses angles… |
Gardien c'est ce qu'il fut, d'un anneau assassin.
Oublié par la mort, oublié par les siens.
Les marais, les rochers sont son triste logis,
La folie l'a gagné, isolé par l'ennui.
Usé dans son esprit par la cupidité,
Misérable Gollum par le mal torturé.
Grognant dans sa caverne
Où il dort et hiberne,
La créature sombre,
Lui qui souffre dans l'ombre.
Unique est son anneau
Mais il fut volé par Bilbo.
Grise est devenue ma peau,
Obscur m'a rendu mon cadeau.
Longtemps il m'a obsédé,
Longtemps il m'a rongé,
Unique et précieux était mon bien,
Mort avec lui, je suis à la fin.
Grise est sa peau, sales ses dents,
On dirait presque un cadavre vivant…
La créature était autrefois civilisée,
L'Anneau, son trésor l'a pourtant dévoré.
Un destin sans pareil à cause d'un Anneau,
Mérite bien qu'on fasse une suite à Bilbo.
Gardant un anneau sur son île
On ne voit point ce petit être vil.
Le Hobbit à la poche pleine
L'y trouva à ses dépens, et
Usant de ruses malsaines
Mit les voiles, frais et entier.
Gage du pouvoir dévastateur de l'anneau
Ou d'une perversion honnie des semi-hommes,
La vie n'aura été pour
Lui qu'une mascarade,
Un mépris pour ce
Monsieur Sméagol…
Gagné lentement de folie à cause de la malignité l'anneau,
Ordonné était son esprit, avant qu'il ne soit plus que lambeau.
L'être qu'il fût peu à peu disparu, dévoré par cet anneau.
La peau sur les os il eût, pour n'être par la suite que lambeau,
Un corps et une âme torturé pour le plaisir d'avoir l'anneau,
Mort consumé par ce désir, il ne resta de lui pas même un lambeau.
Gluant
Oublié
Laid
Lâche
Usé
Malheureux
Gargouillant, gémissant,
Oublié de ceux qui,
L'ignorant dans sa cave,
Louchaient vers cet Anneau
Unique, il garda sa
Merveille épouvantable.
Gardant l'Anneau pendant cinq cents longues années,
Oublié totalement de tout le monde,
L'ancien hobbit possédait l'Unique,
L'Anneau de Pouvoir de Sauron le Grand.
Unique, lui aussi, par sa tranformation,
Méritait-il qu'on lui fasse une chanson ?
Gargouilleur sous la montagne, dans la nuit
Oublié de tous, il survit
Le poisson cru le nourrit
Lumière et soleil, il dépérit
Un esprit fatigué dans un corps gris
Maîtrisé par l'Unique, dans une caverne il gît