Dates | av. 3018 TA |
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Lieu | Dunhart, en Rohan |
En anglais | Púkel-men |
Première traduction | Biscornus |
Voir aussi | Drúwaith Iaur |
Référence(s) | SdA V-3, 5 ; CLI (IV)-I |
« À chaque tournant, il y avait de grandes pierres levées, sculptées à la ressemblance de géants, lourds et mal bâtis, assis les jambes croisées et les bras repliés sur leur panse rebondie. […] Les Cavaliers les regardèrent à peine. Ils les appelaient les Hommes-pouques, et ils n’y faisaient guère attention… » — Le Seigneur des Anneaux — Livre V — Chapitre 3
es Hommes-pouques étaient des statues qui se tenaient dans les lacets de l’Escalier du Fort qui menait du Val de Hart jusqu’au plateau de Dunhart. Sculptées dans la pierre, elles prenaient la forme d’hommes trapus de grande taille assis en tailleur, les bras reposant sur leurs ventres gonflés, mais certaines avaient depuis longtemps été érodées, ne laissant que les orbites de leurs yeux pour visages. Peut-être les Hommes-pouques de Dunhart étaient-ils des versions altérées, sans « plus aucun pouvoir, ni aucune terreur », des pierres de garde des Drúedain du Premier Âge.
orsque Meriadoc Brandibouc aperçut pour la première fois Ghân-buri-Ghân, il eut l’impression de voir un Homme-pouque qui avait repris vie ou bien un descendant des Drúedain qui avaient inspiré les sculpteurs.
olkien introduisit les Hommes-pouques en 1943, dans le brouillon F du chapitre 3 du livre V du Retour du Roi, « Le rassemblement du Rohan ». D'abord nommés Hoker-men ou Hocker-men, le nom évolua en Pookel-men puis en Pukelmen dans les brouillons suivants, avant de trouver la graphie finale Púkel-men dans l’édition publiée en 19551). Dans le même temps, il les représenta dans les divers dessins de la montée de Dunhart qu’il fit en 19442).
Púkel-men | |
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Langue | vieil-anglais |
Annotations | D’après Tolkien, le terme púkel est du rohanais, représentant le vieil-anglais pucel faisant référence à « un diable ou un esprit mineur, par ex. Puck3), et souvent appliqué à des personnes laides et difformes ». En traduction, Tolkien estime que l’élément pukel doit soit être retenu tel quel, soit remplacé par un terme de forme et sens similaires, voire apparentés. Francis Ledoux, n'ayant pas eu accès à ces consignes, traduit par Biscornus ce qui convient au sens. Daniel Lauzon rend le terme par pouque, la version normande de puck, conservant ainsi l’esprit et la lettre du nom original. |
Référence(s) | RC, p. 539, 782 ; CLI, (IV)-I, note 14 |
Ho(c)ker-men | |
Langue | moyen-anglais |
Annotations | Probablement issu du moyen-anglais hocker, vieil-anglais hōcor, « mépriser, dédaigner, tourner en dérision », en lien avec l’aspect difforme des statues |